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Le pansage du cheval

La relation de l’homme au cheval se bâtit bien évidemment dans l’échange au moment où le cavalier est en selle, mais pas seulement. Les premiers contacts entre l’animal et l’humain se font lors des soins accordés à l’équidé, dont le plus régulier est certainement le pansage.

 

Un moment crucial

 

Dans tous les poneys clubs de France, on apprend aux jeunes apprentis cavaliers, et ce avant même de monter en selle, à prendre soin de leur monture. C’est une étape essentielle pour apprendre à connaître le cheval, mais aussi pour que l’animal se familiarise avec son nouvel équipier. Il est d’ailleurs recommandé de le panser même s’il n’est pas prévu de le monter ; l’animal apprécie ce moment, qui est nécessaire à son équilibre.

 

Le pansage, un geste essentiel pour le cheval

 

Dans beaucoup d’esprits, le geste du pansage est destiné à embellir la robe de l’animal. Pourtant ce soin quotidien est bien plus qu’un simple artifice pour le cheval. Il intervient avant et après l’effort. Le cavalier le débarrasse de cette façon de tout ce qui pourrait être nuisible au corps du cheval : des parasites, des poux, de la boue… Ce moment d’attention est aussi crucial pour l’état physique de l’animal, puisque le pansage permet de se rendre compte d’une éventuelle blessure.

 

Les outils

 

Le pansage s’apparente à un rituel guidé par des gestes ordonnés au moyen d’outils spécifiques à chaque étape.

Lorsque l’on imagine les soins à apporter à un cheval on pense immédiatement au-dessous de ses sabots. Le pansage commence donc par les pieds du cheval. Le cure-pied est un outil longiligne doté d’un manche. A son extrémité peut se trouver un crochet en métal ou une brosse. Les sabots sont ainsi curés et débarrés de tout ce qui peut gêner le cheval dans ses déplacements.

La robe de l’animal nécessite plusieurs étapes. Tout d’abord, il faut se munir d’une étrille, afin de décoller les impuretés nichées dans les poils du corps de l’animal. Le geste consiste à faire de grands mouvements circulaires sur le corps du cheval. Il est aussi prouver que de presser la robe de la sorte, favorise une meilleure circulation sanguine. A noter que certains animaux ne supportent pas l’étrille métallique et sont nettement plus à l’aise avec un modèle en plastique.

Enfin, pour éliminer tous les parasites, il faut se munir d’un bouchon, outil qui ressemble ni plus ni moins à une brosse. Le brossage se fait dans le sens du poil.

Véritable signe distinctif du cheval, l’entretien de la crinière est très important. Comme pour les hommes, on utilise un peigne. Si l’animal revient d’une sortie où il a transpiré, on peut commencer par le doucher ou bien même lui passer une éponge humide pour enlever la sueur.

Ces soins sont les plus rudimentaires à apporter à un cheval. Il en existe d’autres, annexes, qui peuvent rendre l’animal encore plus beau qu’il ne l’est, en lui graissant les sabots par exemple. Ils brilleront de mille feux !

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