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Comment évoquer la contraception avec un adolescent ?

15.000 mineures se sont fait avortées en 2009. Un chiffre considérable, en constante hausse, lié bien souvent à un manque d’informations sur la contraception.

 

Ces jeunes filles ont été très certainement sensibilisées aux méthodes contraceptives lors de leur cursus scolaire. Important mais insuffisant, le dialogue doit être instauré puis poursuivi par les parents, afin que les adolescentes prennent conscience de la nécessité de se protéger.

 

 

La sexualité des adolescents, le défi des parents

 

 

Etre parent c’est aussi accepter de voir grandir son enfant, puis l’adolescent qu’il devient. S’assurer que sa fille ou son fils se protège et ce dès ses premières expériences sexuelles est primordial. Les parents peuvent être réticents à voir leur progéniture goûter aux plaisirs de la vie si rapidement. Si eux ne sont pas prêts, leur enfant l’est quant à lui. Ils ne doivent pas ignorer cet état d’esprit : grossesse, Sida, et autres maladies sexuellement transmissibles – MST-  sont à craindre lorsque les adolescents ne se protègent pas.

 

 

Le dialogue, un paramètre indispensable

 

 

La première des choses à faire est de montrer aux adolescents qu’on est ouvert au dialogue, conscient de leurs besoins. Instaurer une relation de confiance sur ce terrain est vitale. Si les parents ne se sentent pas de le faire, il est possible de confier cette mission de dialogue à un autre membre de la famille, au planning familial ou bien même au médecin de famille. D’autres familles plus pudiques, privilégient la communication par mail. Quelque soit la solution, il faut sensibiliser le jeune au besoin de se protéger.

 

 

La relation mère-fille

 

 

Quand les conditions le permettent, la mère peut jouer ce rôle essentiel qu’est de s’assurer que sa fille démarre une vie sexuelle en toute sérénité. Lorsqu’une adolescente commence à fréquenter un garçon de façon régulière, il est important que la démarche vienne de la mère. Beaucoup de jeunes filles n’oseront jamais réclamer un moyen contraceptif sans éprouver une certaine gêne.

 

Si la mère est informée de la vie amoureuse de sa fille, elle peut décider de prendre un rendez-vous chez sa gynécologue pour une première visite. Entre le médecin et l’adolescence, une relation de confiance pourra ainsi s’établir. Rien n’empêche la mère se donner elle aussi ses conseils.

 

 

Ne pas oublier les garçons !

 

 

Si les femmes sont maîtres de leur contraception en prenant la pilule, les hommes peuvent être aussi responsables de leur destin. Le port du préservatif assure aux jeunes hommes une protection ainsi qu’une absence de fécondation de leur partenaire. Le rôle des parents passe aussi par une responsabilisation de son enfant.

 

 

Une politique étatique éloignée de la prévention

 

 

Toutes les jeunes filles ne peuvent entretenir un dialogue ouvert et sans tabou avec leurs parents. La politique de la France est de permettre aux adolescentes d’accéder gratuitement et anonymement à l’avortement et à la pilule du lendemain. Des médecins s’insurgent : pour eux c’est la pilule contraceptive que devrait être gratuite, et non uniquement les solutions d’interruption volontaire de grossesse.

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