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Sébastien Tellier

Sebastien Tellier s’est imposé ces dernières années comme une figure majeure de la scène pop française. C’est un dandy des temps modernes, un provocateur et un compositeur hors pair.

 

Né au milieu des années soixante-dix à Paris, Sébastien Tellier sort son premier album, L’incroyable vérité, en 2001, sur le label fondé par le groupe Air, Record Makers. Il se fait connaître en assurant la première partie de la tournée 10 000 Hz Legend du combo versaillais. L’album, mélange de mélodies électroniques, de sons expérimentaux et de ballades ténébreuses n’est pas sans rappeler le travail du génial Robert Wyatt et remporte d’emblée un joli succès médiatique. Un des titres est par ailleurs choisi pour figurer au générique de Lost in Translation, le second film de Sofia Coppola.

 

Mais il faudra attendre 2004 et la sortie du deuxième opus Politics pour que Sébastien Tellier se fasse une vraie place dans le cœur du public. C’est en effet sur cet album que l’on retrouve le tube La Ritournelle, succession de boucles de piano répétitives et mélodieuses, envoûtantes. L’album, dédié aux peuples opprimés d’Afrique et d’Amérique latine, impose un nouveau style, la « crazy pop », mélange d’éléctro, de jazz et de chanson. Sébastien Tellier s’entoure pour ce projet de Tony Allen, ancien batteur du père de l’afro-beat, Fela Kuti. Repéré par la presse internationale, Sébastien Tellier ouvre les tournées mondiales de Moby et de Röyksopp. Il continue sa collaboration avec le cinéma, en signant la BO du film Narco.

 

Sessions, paru en 2006, marque une respiration dans sa carrière. Cet album acoustique, épuré, revisite le répertoire de Politics. Le piano de Simon Dalmais accompagne la voix de Sébastien Tellier. L’artiste réinterprète aussi à sa manière La Dolce Vita de Christophe.

 

En 2008 sort Sexuality, ode électronique au plaisir charnel. Cet album confirme le caractère polymorphe du travail de Sébastien Tellier, car, une fois encore, il est très différent des précédents. Guy Manuel de Homen Christo (un des deux membres de Daft Punk) co-réalise l’album, ce qui lui permet d’avoir un retentissement international. L’artiste collabore également avec sa compagne Amandine de la Richardière, qui signe les gémissements de plaisir comme l’avait fait en son temps Jane Birkin sur les compositions de Serge Gainsbourg.

 

Le titre « Divine » est retenu par France 3 et Sébastien Tellier représente la France au concours de l’Eurovision. Il terminera dans les derniers (18e sur 25) mais sa performance restera dans les annales pour son audace, l’artiste s’étant entouré pour l’occasion de danseuses sensuelles parées de… moustaches géantes.

 

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