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Boucheron : la passion de l’exception

Joaillier parmi les plus prestigieux de la place Vendôme, l’histoire de la bijouterie française se confond avec l’histoire de ce créateur. Un style innovant en perpétuel recréation marque l’identité du fondateur Frédéric Boucheron.

 

Une histoire de passion

Les Boucheron, depuis Frédéric, se sont succédés de père en fils, en petit-fils, jusqu’en 1980. La joaillerie est alors revendue à la société Schweizerhall avant que Gucci-PPR ne s’en porte acquéreur en 2000.

Nombre de grands maîtres du design les ont rejoint jusqu’au regretté Alexander McQueen pour créer de la haute joaillerie comme il créait de la haute couture. Son bijou fétiche restera à jamais le Novak déclinant là une des signatures de Boucheron : le serpent.

Boucheron est également horloger. Girard-Perregaux s’est, à ce propos, associé à la marque depuis 2007, ce qui dote les montres Boucheron d’un mouvement Suisse.

 

Un travail de joaillerie

Ce qui signe un bijou Boucheron : le travail sur les matières. Des ors, des platines, des argents polis, satinés, plissés et des pierres à l’eau exceptionnelle, des rubis, des péridots, des émeraudes, etc., signent les créations.

Les colliers signés Boucheron sont somptueux et parmi les pièces récurrentes, on trouve les points d’interrogations rehaussés de diamants. Les bracelets incitant au péché, eux-aussi déclinés en diamants prenant la forme d’un serpent font partie des signatures des maîtres joaillers.

Quant aux montres, elles se font parfois pendentifs, dissimulées derrières des franges de soie précieuse.

 

Les nouvelles collections

En 2009, Boucheron fonde l’ensemble de sa collection dans l’esprit de la Gaieté Parisienne. La Belle Epoque se décline en diamants, en rubis pour faire revire les danseuses : Satine, Loïe Fuller, Joséphine Baker ou encore Jeanne Ladurée, toutes sont réputées pour avoir fait les belles heures des cabarets de Montmartre, de Pigalle et pour avoir été des modèles d’élégances, de plaisir et parfois d’excès.

Les dentelles sont en or, parée d’émail et de diamants, spectaculaires, elles jouent de leurs transparences précieuses. Les perles s’accrochent à des rubans d’une soie délicate et jouent avec les reflets des émaux translucides. On vit avec cette collection d’exception à la cour des grands de Russie, des tsarines, des dandys décalés du « tout Paris » des années folles.

Aujourd’hui, Boucheron fait revivre son collier Delilah au cou des élégantes, un collier en résille de maille d’or souple, qui se porte comme une écharpe et dont les franges légères volent la vedette aux diamants qui les parent.

La bague Lapérouse offrira à celles qui la convoitent des péridots sur une monture en or noirci pavée de grenats et rehaussée de goutelettes de péridots.

Quant au serpent, au cours des collections Boucheron depuis plus de 130 ans, il revient, s’enroulant sensuellement autour des poignets ou du cou dans de délicats anneaux de diamants. Sa langue, devenue rétractable en 2002 suite à un montage technique de Solange Azagury-Partridge, en fait une pièce exceptionnelle de rareté et de technicité.

Sublimes par essence, les créations de Boucheron se rêvent, se portent, dans des moments où l’exceptionnel devient unique. Un Boucheron devient vite le vôtre.

 

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