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Les petits bolides « so british »

Les voitures anglaises authentiques, celles des années 20 à 60, phénomène d’exception du monde mécanique, prennent de l’âge comme le bon vin, gagnant en noblesse et en précieuse rareté.

 

 

Elégantes, sportives ou aristocratiques, tactiles et parfumées de par l’authenticité de la facture de leurs boiseries, des cuirs et des chromes de leurs salons, réjouissant l’œil de leurs fuselages aux allures de boîtes à bijoux, elles ne cessent de nous séduire, se classant hors de toute concurrence temporelle et utilitaire. Berlines, coupées et cabriolets, elles portent leur gloire et restent les ambassadrices d’un confort et d’un savoir-faire et d’un savoir-vivre tout britannique.

Depuis les très sélect Bentley Supercharged ou Aston Martin Vanquish, à l’éblouissante Jaguar XK SS totalement inaccessible, en passant par la MGB Roadster et de bien d’autres modèles de luxe démocratisés, jusqu’aux modèles de sport les plus à la portée de tout le monde comme l’Austin-Healey Sprite ou la MG TC, toutes les catégories sociales sont couvertes par la large palette des modèles de bolides. Si l’on succombe à la tentation, on est du moins assuré d’avoir fait un investissement valable.

Cependant, si notre intention première est d’utiliser notre précieuse acquisition comme il se doit, on se trouvera confronté à au moins deux questions :

  • celle des conditions et du choix à l’achat, parce que ces bijoux de luxe ont leurs particularités.
  • celle de l’entretien, très personnalisé pour ces engins sensibles et capricieux.

Avant tout, pour être utilisable, la voiture achetée doit avoir tous ses papiers. Il faudra également penser à l’immatriculation de cette anglaise en France : il est possible que votre assureur accepte l’immatriculation britannique mais dans la plus part des cas, vous devez exiger du vendeur qu’il pourvoit à l’obtention des papiers nécessaires.

N’oubliez pas d’exiger le rapport d’un contrôle technique de moins de 6 mois : faites attention à ne pas le confondre avec la contre-visite ou les défauts ne seront pas signalés.

Si vous n’achetez pas un véhicule pour le restaurer vous-mêmes, n’acceptez pas ceux dont la carte grise ne comporte pas de visite technique : le véhicule sera très probablement en mauvais état, inadapté à l’utilisation.

Une fois le moteur, les cylindres, les circuits électriques, les détails de la carrosserie et éventuellement de la capote vérifiés, l’optimum est d’effectuer un essai pour s’assurer que la voiture est bien en état de fonctionner. Le vendeur doit préparer de lui-même ou suivant un accord avec vous, une remise en route et vous devez être en état de mettre la voiture en marche et de l’essayer.

Profitez également de l’expérience du vendeur pour vous informer un minimum sur :

  • l’entretien – les lubrifiants
  • les réglages – la mécanique : quelles sont les dernières pièces remplacées et de quelle qualité sont-elles ? Quels sont les fournisseurs en pièces et les garagistes indiqués ?
  • la carburation : le véhicule utilise-t-il le sans plomb et avec quel additif.

Toutes ces informations vous aideront à maintenir votre véhicule en état de fonctionnement. Si les réponses ne sont pas précises ou réfèrent à des éléments de qualité médiocre, vous saurez que l’état de la mécanique de l’automobile découle du traitement et de l’entretien qu’elle a subit jusqu’ici avant de prendre votre décision.

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