Connexion/Inscription ?
 
Partager avec:

Michael par Michael Jackson : l’album posthume

Faut-il vraiment que les pop stars trépassent pour relancer l’industrie du disque ? Question récurrente, certes, mais qui, dans le cas de Michael Jackson, mérite que l’on s’y attarde un peu.

 

« Michael », le premier album du Roi de la Pop de l’ère post-jacksonienne, est sorti en décembre dans un ramdam de tous les diables. Voyons un peu ce qui attend les quelques-uns qui n’ont pas encore écouté ce nouvel album.

Breaking News

Pendant un temps, le peu de temps qui a précédé la sortie de l’album, le monde se divisait en deux catégories : les impatients et les sceptiques qui voyaient cette initiative d’un mauvais œil, arguant que Michael lui-même n’aurait pas voulu que ce disque sorte. L’Histoire donnera certainement raison à cette deuxième catégorie, même si tout n’est pas pour autant à jeter. Le premier morceau à sortir est le titre Breaking News. On croit reconnaître la voix du King of Pop, mais beaucoup ne sont pas persuadés qu’il s’agisse bien de lui. La machine est en route, la théorie du complot est inhérente à la disparition d’une icône de la pop culture.

Le morceau n’est pas si mal, même si l’on ne peut s’empêcher de penser que la production laisse à désirer. On dirait plus une démo rafistolée, plutôt qu’une véritable chanson faite pour envahir les ondes. Le reste de l’album ? Dix chansons inégales, qui donnent l’impression que l’on a voulu faire une compile à la va-vite. Deux duos, l’un avec 50 cents (mais pourquoi donc ?) et l’autre avec un Lenny Kravitz assez convaincant, il faut bien le dire. En d’autres termes, les fans de la dernière heure, qui ont commencé à s’intéresser au chanteur au moment de sa mort, seront certainement ravis de remettre le couvert cette année avec ce disque. Les autres auront beaucoup plus de mal à se faire à l’idée que Michael n’ait pas eu son mot à dire et regretteront amèrement la belle époque du duo Jackson – Quincy Jones.

Quoi de neuf à venir ?

Les artistes disparus sont définitivement l’avenir de l’industrie du disque. De Bob Marley en passant par Tupac, Kurt Cobain et Elvis, tous ont vendu plus de disques morts que vivants. L’excuse du temps n’y fait rien, chaque réédition est un carton assuré. Mais plus intéressant, certains artistes ont sorti plus de disques posthumes que de disques de leur vivant, c’est le cas notamment de Tupac. En ce qui concerne Michael Jackson, une dizaine d’albums inédits devraient sortir dans les années à venir.

Partager avec:

Ajouter un commentaire

×