Novak Djokovic

Novak Djokovic est l’une des stars du circuit ATP. Il enflamme les courts par son talent et son exubérance n’hésitant pas à faire le fanfaron lors de son entrée en scène même lors d’événements importants. Récit d’un petit surdoué de la balle jaune…

Une enfance en pleine guerre

Novak Djokovic est né le 22 mai 1987 dans une Yougoslavie au bord de l’éclatement. Fils de parents sportifs, il se met au tennis dès son plus jeune âge et participe à des camps d’été dédié à ce sport. A 8 ans, il impressionne déjà et certains voient en lui le plus gros talent du pays depuis Monica Seles. En 1999, il s’envole pour l’Allemagne rejoindre l’Académie tennistique de Nikki Pilic basée à Munich. Il deviendra champion d’Europe en 2001.

En 2003, il passe professionnel et fait ses premières armes sur le circuit ATP, brillant également sur les tournois junior où il dispute en 2004 une demi-finale à l’Open d’Australie.

2006, le déclic

Après des premières saisons où il emmagasine de l’expérience (dans le top 200 fin 2004, et top 100 fin 2005), c’est à 19 ans qu’il se révèle au grand public lors des Internationaux de France. Après avoir sorti 3 têtes de série, il chute face à Rafael Nadal en quart de finale où il abandonne, blessé au dos. Avec 3 finales, pour 2 titres (Metz & Amersfoort), il termine l’année au 16^e rang de l’ATP.

2007, l’avènement au plus haut niveau

L’année suivante, il atteint le haut de la hiérarchie mondiale. Vainqueur du tournoi d’Adélaïde, il tombe à l’Open d’Australie dès les 1/8^e face à un certain Roger Federer. Quelques semaines plus tard, il se hisse en finale du Masters d’Indian Wells où il s’incline face à « Rafa ». Mais il prend sa revanche à Miami où il sort l’Espagnol en quart, avant de remporter le premier Masters de sa carrière sans perdre un seul set. Il devient le plus jeune vainqueur d’un Masters. Derrière, il se hisse dans le dernier carré des 3 tournois du Grand Chelem mais Nadal (en ½ à RG & Wimbledon) et Federer (en finale à l’US Open) se montre plus forts. N°3 mondial, il termine la saison avec 5 titres (dont Estoril, Montréal, Vienne).

2008, le premier Grand Chelem

Novak débute sa saison idéalement par une 4^e demi-finale consécutive en Grand Chelem et brise la malédiction en sortant Federer. Il retrouve Jo-Wilfried Tsonga en finale qu’il bat en 4 sets pour remporter son premier Grand Chelem, le seul à ce jour.

S’il éprouve quelques difficultés physiques, il gagne encore 2 masters (Indian Wells et Rome) mais voit Nadal (1/2 RG), Safin (2^e tour Wimbledon) et Federer (1/2 US Open) lui briser le rêve d’un nouveau grand sacre. Il se console tout de même par un succès à la Masters Cup de Shanghai.

2009, la confirmation

Fort de 5 tournois remportés dont un Masters (Dubaï, Belgrade, Pékin, Bâle et Paris) en 10 finales, sa saison semble plus difficile en Grand Chelem. Il se fait sortir en ¼ de finale à Melbourne et Wimbledon et au 3^e tour à Roland Garros avant une nouvelle défaite face à Federer en demi-finale de l’US Open.

2010, la Serbie au Paradis

Eliminé en ¼ de finale à l’Open d’Australie, il devient néanmoins numéro 2 Mondial derrière Roger Federer pour la première fois de sa carrière. A une nouvelle élimination en ¼ Porte d’Auteuil, suit une demi-finale à Wimbledon et une 2^e finale à l’US Open perdue cette fois face à Nadal. Souvent présent en Masters et conservant ses titres à Dubaï et Pékin, il termine la saison n°3 mondial après un ultime échec en ½ finale de la Masters Cup face à Federer. Mais l’essentiel n’est pas là, puisque avec la Serbie, il se hisse en finale de la Coupe Davis jouée à Belgrade, chez lui. Il écœure les joueurs français et signe 2 victoires décisives pour le titre ponctué par le succès de V.Troïcki qui offre à la Serbie son premier saladier d’argent. Un des moments les plus magiques de sa carrière qui lui valent d’avoir la boule à zéro.

Fort de ses nombreux titres, Novak Djokovic vise désormais le haut de la hiérarchie et rêve de détrôner les 2 légendes actuelles que sont Rafael Nadal et Roger Federer qui trustent tout depuis de nombreuses saisons. Mais nul doute que les années à venir pourraient lui permettre de passer un nouveau cap.