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Quel avenir pour l’équipe de France ?

L’avenir de l’équipe de France s’annonce radieux, si l’on considère qu’elle a touché le fond durant le mondial 2010 en Afrique du Sud. Après tout, il faut bien reconnaître qu’il sera difficile de faire pire que cette année. L’heure est donc aux bonnes espérances et à l’optimisme. Voyons un peu ce que le futur nous réserve.

 

Des têtes qui tombent

Il y a une sale manie qui perdure dans nos sociétés modernes. Après un fiasco, qu’il soit politique, cinématographique ou sportif, les instincts premiers de tout un chacun se caractérisent par un insatiable besoin de montrer du doigt les coupables, et tant pis si le risque est d’en faire des boucs émissaires. D’un certain point de vue, la fédération française de football en a fait les frais.

Exit Jean-Pierre Escalettes, l’ancien président de la Fédé comme on l’appelle dans le milieu du football. Jugé trop vieux et dépassé par les évènements, celui qui ne voulait pas quitter le navire en pleine tempête, se retrouvant acculé par la pression des médias et des politiques, s’avoua vaincu et a remis sa démission. Des membres de la fédération assurent en ce moment même l’intérim en attendant de trouver son successeur.

Dehors également le sélectionneur Raymond Domenech qui n’aura, décidément, jamais réussi à conquérir le cœur des français et encore moins de ses joueurs. Finalement, il n’y a bien que les joueurs qui ne soient pas encore fixés sur leur avenir. Si des noms comme Thierry Henry ou William Gallas ne devraient plus figurer floqués sur le maillot bleu, ceux de Abidal, Evra et Ribéry restent incertains.

La plupart des responsables désignés étant tombés, il ne reste plus qu’à voir l’efficacité de la nouvelle équipe, staff et joueurs.

 

Une équipe présidentielle

C’est un ouf de soulagement que Frédéric Thiriez a poussé après le discours de Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France, le mardi 6 juillet. Le président de la ligue de football professionnelle s’est senti rassuré par les paroles du « président » (surnom de Blanc lorsqu’il était chez les bleus). Il faut bien dire que l’optimisme était de rigueur.

Laurent Blanc est un homme intelligent, il a su trouver les bons mots pour faire en sorte de réconcilier la France avec le ballon rond. Tout d’abord et on l’a ben senti, Blanc veut redonner du prestige à l’équipe de France. Porter le maillot bleu doit redevenir l’ultime challenge sportif des jeunes footballeurs, qui ne doivent pas succomber aux sirènes des grands clubs étrangers, où ils ne font que chauffer les bancs des remplaçants l’hiver.

En plaçant ainsi le challenge sportif au centre du projet bleu, Blanc tente de faire oublier les dérives économiques d’un sport devenu un monde de requins et de footballeurs à calculatrice. Il rassura également en assurant que le critère des performances ne sera pas l’unique critère de sélection d’un joueur. Il veut recréer un noyau dur au sein du groupe France et pour cela les mentalités doivent être exemplaires.

Aujourd’hui, l’équipe de France ressemble plus à un chantier qu’à autre chose, mais tâchons de faire confiance à ce nouveau groupe, mené par un homme ayant déjà et depuis longtemps, gagné le respect du monde du football.

 

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