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« Tout ce qui brille », le premier film très réussi de Géraldine Nakache.

Ely (Géraldine Nakache) et Lila (Leïla Bekthi) habitent Puteaux, mais rêvent de mener une vie de Parisienne, la vraie, et non celle d’une francilienne qui habite à 10 minutes de la capitale.

 

Armées d’une page de Elle, elles décident de prendre leur destin en main et commencent une tournée des boites branchées. L’amitié fusionnelle (mais pas gnangnan) de celles qui aiment être comparées à deux sœurs va-elle survivre à ce passage de périph’ ? Rien n’est moins sûr.

Car l’immersion dans ce milieu frivole et superficiel, où tout n’est qu’apparence et faux semblant, va faire émerger leur différence de point de vue quant au regard qu’elles portent sur leur condition de banlieusarde sans histoire et aux moyens à mettre en œuvre pour s’en sortir.

Alors qu’Ely, bien cadrée par sa famille juive, saura garder les pieds sur terre, Lila, qui est tombée sous le charme d’un don juan de la nuit, va perdre peu à peu le sens des réalités.

Pour son premier film, Géraldine Nakache, associée à Hervé Mimran, a écrit et réalisé une comédie fraîche, enlevée, aux répliques bien senties qui risquent fort de se voir transformées en expressions populaires. Loin des traditionnels clichés de violence, ce film plein de peps, renvoie à une image plus positive de la jeunesse des banlieues aujourd’hui : des jeunes filles drôles, malines, hyperactives, qui n’ont qu’une envie : rêver leur vie et vivre leurs rêves comme elles l’entendent.

Le casting est très réussi : les deux actrices principales dégagent une énergie époustouflante et les seconds rôles ne sont pas en reste : Virginie Ledoyen et Linh-Dan Pham, sont d’irrésistibles jet-setteuses et Audrey Lamy est tordante en coach sportif survoltée qui fait suer ses clientes friquées.

Les airs bien choisis de la bande originale nous font redécouvrir avec joie des titres quelque peu oubliés. On bat le rythme des nuits parisiennes au son « Fit but you know it » de The Streets, et on s’enthousiasme pour la « Chanson sur ma drôle de vie » de Véronique Sanson. Cet ode à la liberté repris en chœur par les deux amies continue de trotter dans la tête du spectateur une fois la séance terminée.

 

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