What a wonderful world disait Louis Armstrong

Plus d’une trentaine d’années après sa mort, le monde nous apparait toujours aussi merveilleux à l’écoute de son mythique et indémodable « what a wonderful world ».
Bien qu
e chanteur de très grand talent qui a séduit des millions de jeunes gens grâce à sa superbe mais néanmoins très spéciale voix rocailleuse, Louis Daniel Armstrong fut d’abord et avant tout un trompettiste d’exception. Qui n’a jamais battu la mesure sur l’un de ses nombreux morceaux à la trompette. Louis Armstrong est véritablement le véritable père spirituel du jazz, son représentant le plus charismatique. D’autres noms très célèbres ont marqué cette musique américaine du début du siècle dernier, mais Louis Armstrong, lui, a permis au jazz de devenir un véritable courant culturel et demeure le musicien et chanteur de jazz le plus célèbre du XXe siècle.
Louis Armstrong apprend à jouer de ses premiers instruments de musique, le tambourin et le clairon, dans une maison de redressement de la Nouvelle Orléans où il passa quelques temps après avoir tiré avec une arme durant la nuit de la Saint-Sylvestre, fête durant laquelle il était d’usage de participer à une vaste cacophonie ambiante. A sa sortie de la maison de redressement il est pris en charge par un certain Joe « King » Oliver qui figurera pour lui le rôle de père et de mentor au point de le remplacer après son départ de la ville dans le fameux orchestre de Kid Ory.
Cet orchestre, considéré alors comme le meilleur orchestre de hot jazz de la Nouvelle Orléans, avait sans doute acquis là son meilleur trompettiste. Il quittera la Nouvelle Orléans pour rejoindre Joe King à Chicago et jouer ainsi dans son orchestre, le Creole Jazz Band, alors meilleurs groupe de hot jazz du Chicago des années 20. Louis Armstrong enregistre là ses premiers solos et improvisations. Il rencontre la pianiste Lil Hardin devenue Armstrong en 1924 qui le pousse à voler de ses propres ailes, il quitte alors le groupe de Joe « King » pour se rendre à New-York où il fera de très belles rencontres et jouera dans l’orchestre de Fletcher Henderson.
Quand il revient à Chicago, en 1925, Louis Armstrong a déjà acquis une grande renommée. Il enregistre alors avec les Hot Five, puis les Hot Seven ses premiers grands succès en tant que band leader :

- Potato Head Blues
- Muggles
- West and Blues