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Rabastens, le vin et la foi en cœur d’Occitanie

Rabastens

Dressée en bordure du fleuve, dans la moyenne vallée du Tarn, la petite commune de Rabastens fait perdurer son attractivité modelée par des siècles d’activité humaine, culturelle et religieuse.

Situé à l’ouest du département, bien communiquée par l’autoroute et par le train, Rabastens se trouve dans une position stratégique sur la route entre Toulouse et Lyon qui, depuis l’époque romaine, a constitué une voie de circulation de l’activité économique et commerciale. A équidistance entre les villes de Toulouse, Albi et Montauban (environ 40 km), et profitant de l’aire d’attraction de Toulouse, elle fait partie du Gaillacois, territoire viticole millénaire et scène de luttes religieuses au tournant du XVIème siècle.

Ce que l’on cherche et que l’on trouve à Rabastens fait l’unanimité : la richesse d’une paysage naturel privilégié, dont on peut profiter et qui s’inscrit activement dans la vie économique locale ; le foisonnement d’un patrimoine historique et religieux visible dans chaque ruelle du centre-ville ; une ambiance sereine mais créative qui génère en permanence des initiatives artistiques, culturelles et économiques.

Site naturel d’exception et terroir viticole

Rabastens est une commune urbaine et rurale à la fois : urbaine par sa densité de population, rurale car seul 4% de son étendue est urbanisée et que ses quelques 5 700 habitants mènent une vie calme, quoique vivante et colorée.

Sur le plan naturel, Rabastens est baignée par le Tarn et par son réseau d’affluents qui couvrent le département. Il s’agit d’une zone naturelle d’intérêt écologique par la variété de sa faune et de sa flore, faisant partie du site Natura 2000.

Ce décor naturel riche et varié a su imprimer dans ses habitants, depuis des siècles, le goût de la terre et des activités du terroir.

Traditionnellement agricole, la zone accueille ce que l’on considère comme le plus ancien vignoble de France, vieux de 2 000 ans. Mais c’est notamment à partir de la fin du XIème siècle que la culture de la vigne se développe. Pendant des siècles, les gabarres descendaient le fleuve, véritable autoroute commerciale, et desservaient les ports de la Garonne. Leurs cargaisons étaient ensuite distribuées dans l’Europe entière. Aujourd’hui, plusieurs domaines produisent du vin de table, du vin de pays Côtes du Tarn et des vins de qualité, dont du vin bio, qui sont distribués dans toute la France et jusqu’au Canada ou au Japon. Les producteurs sont réunis en coopératives, dont Vinovalie, qui est l’union des 4 caves coopératives de Técou, Fronton, Rabastens et Côtes d’Olt. Avec le tourisme, l’activité autour du vin constitue l’axe central du développement de la ville actuelle.

A cette tradition viticole, s’ajoutent aussi une multiplicité de producteurs locaux qui décorent à longueur d’année aussi bien les champs – de leurs cultures variées de céréales, fruits et légumes – que les étals du marché hebdomadaire où les yeux et les papilles se régalent d’un festival de couleurs et de formes, d’odeurs et de saveurs.

Culture, patrimoine et religion

Sur le plan patrimonial, Rabastens présente aussi une culture millénaire. Depuis 2021, la vieille ville de Rabastens est classée Site patrimonial remarquable par le ministère de la Culture, et la commune abrite par ailleurs 8 bâtiments protégés au titre des monuments historiques.

Des fouilles archéologiques ont mis en lumière une villa gallo-romaine contenant des décors de marbre sculptés et des mosaïques.

Au XIIIème siècle, les moines bénédictins de Moissac font édifier leur prieuré ainsi qu’une église : Notre-Dame du Bourg. Classée au titre des monuments historiques en 1899, le bâtiment est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999-2000 dans le cadre des sites remarquables sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Elle abritait des reliques de Saint-Jacques jusqu’au moment de la révolution et l’archevêque de Compostelle avait béni sa clé de voute en 1318. Cette église illustre l’influence des créations de l’architecture toulousaine en Albigeois aux XIIIe et XIVe siècles. Son trajet historique et ses fresques attirent les visiteurs du monde entier et l’ancienne route reliant Lyon à Toulouse est encore empruntée de nos jours par les pèlerins.

Environ 25 autres églises sont disséminées dans l’étendue du territoire, puisque la commune regroupe plusieurs paroisses. Église Saint-Jean de Puycheval, église Saint-Georges de Saint-Géry, … et la remarquable Église Saint-Pierre-des-Blancs, en centre-ville, construite entre 1893 et 1896, et dont le portail occidental a été lui aussi inscrit au titre des monuments historiques en 1960.

Dans un autre contexte, et dans le cadre des guerres de religion livrées avec intensité dans le département, Rabastens avait abrité de nombreux hérétiques. Restée néanmoins fidèle aux comtes de Toulouse, la ville dut abandonner son rôle militaire dans le cadre du traité de Paris de 1229 entre le Comte de Toulouse et le roi de France, ce qui mit une fin à la croisade des Albigeois.

Ce tracé historique religieux a permis néanmoins un foisonnement d’initiatives, et le patrimoine se trouve ainsi enrichi par nombre de témoins silencieux et omniprésents qui évoquent la profusion des épisodes rabastinois : de vieilles bâtisses à pans de bois des XVème et XVIème siècles, les hôtels particuliers des marchands de vins et de pastel des XVIIème et XVIIIème siècles, des maisons en briques de la même période, des châteaux, des remparts, le pont en briques et béton armé construit entre 1922 et 1924, …

Aujourd’hui, une riche vie artistique vient également perpétuer la nature festive et culturelle du village et de ses habitants :

  • ·         Le Festival Unis Sens, autour des musiques du monde
  • ·         Les Moments Musicaux du Tarn, qui célèbrent la musique classique
  • ·         Rabastock, ou deux jours de sonorités électriques
  • ·         La fête du village tous les 15 août
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