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La Lotus Elise

Petit bolide sportif, la Elise est une voiture du constructeur anglais Lotus. Dans les années 1990, marquant un tournant dans sa catégorie, celle des petites sportives, elle marque un retour aux sources de Lotus après l’échec de sa grande sœur l’Elan.

 

 

Les origines 

 

Dans les années 1990,  Lotus vit des années difficiles. En effet, l’équipe sportive de Formule 1 disparaît. C’est à cette période, en 1994, qu’une équipe menée par Julian Thomson se lance dans la conception du modèle. C’est en 1995 lors du salon de Francfort, que Romano Artioli dévoila la première, qui fascinera immédiatement l’ensemble des journalistes et amateurs de voitures.

C’est grâce à cette voiture que Lotus survécut, en particulier en misant sur le mot d’ordre de son fondateur : « Light is Right » (« Faire léger, c’est bien faire »). En hommage à sa nièce, l’homme nommera la voiture « Elise ».

 

Les spécificités du modèle

 

Premièrement, la voiture fait mouche par sa tenue de route hors du commun. Mais non seulement agréable et sécuritaire, cette voiture impressionne par ses performances remarquables pour une puissance qui reste dans le commun.

Deuxièmement, la Elise est la première voiture qui utilise des technologies de matériaux composites. En effet, elle repose sur un châssis en aluminium collé à de l’époxy puis cuit. Cette cuisson permet un gain considérable en poids. En évitant la soudure, comme il se fait généralement à l’époque, Lotus présente un châssis qui ne pèse guère plus de 65 kg. En misant sur l’aluminium, entre autre pour les suspensions, les disques de frein, c’est sur le poids que la Elise se démarque le plus.

Lotus a su optimiser ses processus de fabrication en intégrant des pièces venant de constructeurs automobiles généralistes. En misant sur ce type de pièces, et en incluant seulement ses pièces critiques, Lotus peut garder des coûts de construction relativement bas et donc proposer des prix intéressants. La compagnie mise donc sur un moteur Rover de 1 796 cm3 qui allie une puissance de 120 chevaux à un poids relativement bas.

Au final, la voiture n’excédera pas les 700 kg à vide. C’est cette particularité qui démarque la voiture de ses concurrents. A la même époque, une voiture comparable, la MGF, s’approchait des 1 100 kg. Ce facteur permet à la Elise de bénéficier d’accélérations impressionnantes : le kilomètre départ arrêté se fait en moins de 28 secondes !

Misant sur l’aspect sport, la Elise comporte deux places et l’espaces habitable est plutôt spartiate : sièges baquets, volant petit et rien de plus que quelques accessoires de confort moderne : la direction n’est pas assistée, le freinage non plus, les vitres sont manuelles… Malgré cette simplicité, l’intérieur ravira les amateurs de voitures sportives qui recherchent de fortes sensations.

 

Les modèles dérivés

 

Face au succès de la voiture, elle engendrera des petites sœurs.

La première série, S1, arpentera les routes jusque dans les années 2000. A partir de 1998, Lotus se penche sur un moteur de 143ch (toujours Rover) qui permettra d’améliorer sensiblement les performances du bolide. Des kits constructeurs améliorant encore cette puissance seront mis sur le marché.

A partir de 2001, Lotus revoit les lignes de l’Elise avec la série S2. Le constructeur souhaite apporter un peu de modernité dans les lignes et les équipements et abandonne son attirance pour les poids légers, et mise sur un style soigné. Anticipant la faillite du groupe qui lui fournissait ses blocs moteurs, Lotus se dirige vers Toyota qui lui fournira un moteur de 1 800 cm3 pour un poids de 1 100 kg.

 

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