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La reproduction chez les chevaux

Souvent guidée par les hommes, pour des raisons de sélections et de croisements, la reproduction des chevaux est un processus long et complexe.

 

Qu’ils vivent en liberté ou en captivité, la reproduction des chevaux respecte des cycles sexuels précis.

 

Les mâles sont féconds à la fin de leur puberté qui se termine vers l’âge de 18 mois. Les juments deviennent fertiles à partir de 2 ans. Mais en France, on attend généralement l’âge de 3 ans voire de 4 ans pour certaines races pour engager un processus de reproduction.

 

L’ovulation des juments se produit en période de chaleur, qui coïncide avec la belle saison (printemps ou été). En effet, elles ovulent en général entre les mois de mars et de septembre. Les durées des chaleurs, de 6 à 9 jours, varient selon de nombreux facteurs : l’âge, l’alimentation, la saison, la qualité de vie extérieure.

 

Lorsque les chevaux vivent en liberté, ils forment une harde composée d’un étalon et d’un harem de juments, ainsi que des jeunes poulains. L’étalon ne féconde qu’avec les juments de sa harde. Un étalon peut monter une jument jusqu’à trois fois par jour. Lorsque les poulains atteignent l’âge de deux ou trois ans, ils sont chassés de la harde et vont fonder à leur tour leur propre harde pour se reproduire également.

 

En captivité, le processus de fécondation est moins naturel et plus rigoureux. De plus en plus souvent, la fécondation se fait par voie artificielle, pratique autorisée et réglementée depuis les années 80. Les éleveurs disposent d’un vaste choix de spermes congelés de divers géniteurs mâles. Même si l’on respecte en général le cycle de chaleur des juments, il arrive que celui-ci soit déclenché précocement, par l’utilisation d’un éclairage puissant (plus de 300 watts) dans les boxes des poulinières, afin d’avancer la période de monte. La durée de gestation étant de 11 mois, on préfère que le poulain naisse au début du printemps, pour qu’il soit déjà assez fort pour supporter les chaleurs de l’été et la rudesse de l’hiver.

 

Il est toujours possible d’organiser une fécondation naturelle pour des chevaux en captivité. La saillie répond alors à une organisation bien ficelée, tant en matière d’hygiène que de facilitation de l’acte sexuel.

 

Si la fécondation artificielle est largement préférée aujourd’hui c’est qu’elle permet de mieux organiser les croisements et les sélections entre les espèces. Le sperme des étalons les plus courus est décuplé : en un prélèvement de sperme, il est possible de procéder à un plus grand nombre de fécondations (entre 7 et 25 juments peuvent être fécondées par une seule dose de sperme).

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