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Le Prix du Jockey Club : Un prestigieux tremplin

Il est des courses qui couronnent un palmarès, d’autres qui annoncent une gloire certaine, le Prix du Jockey Club est de celle-ci.

 

Destinée aux poulains et pouliches de trois ans, la course est souvent le tremplin vers un autre succès, au Qatar Prix de l’Arc de Triomphe qui a lieu à l’automne. En lui-même, le prix revêt un grand prestige. Doté de 1,5 million d’euros, c’est la seconde course française de plat en termes de récompense.

 

La course se déroule à Chantilly, le premier dimanche de juin. A sa création en 1836, la distance était de 2500 m, réduite à 2400 en 1843, jusqu’en 2004, où le parcours est fixé à 2100 m. Sa dernière ligne droite, d’une longueur de 600 m en montée, assure de fortes émotions aux parieurs. Est-ce la difficulté de l’épreuve, les pouliches sont rares à s’aligner sur ce prix, se ménageant sans doute pour le Prix de Diane, qui se court une semaine plus tard et qui leur est réservé.

 

Equivalente du tout aussi mythique Derby d’Epsom en Angleterre, la course trahit quelques influences britanniques, puisqu’elle doit son nom au cercle ouvert par la Société d’encouragement du cheval français, qui le baptise Jockey Club, du même nom que le club qui régit les courses anglaises.

 

Réservé aux chevaux français jusqu’en 1946, ce n’est qu’en 1982 qu’un cheval étranger, l’Irlandais Assert, emporte le Prix du Jockey Club. De glorieux records sont attachés à l’histoire du prix : 12 victoires pour le propriétaire Marcel Boussac, 9 pour le jockey Yves Saint Martin et 10 pour l’entraineur Tom Jennings. En 2010, le Prix a connu sa 170e édition. Il a été remporté par Lope de Vega, en digne fils de son père Shamardal qui avait gagné l’épreuve en 2005.

 

Galop d’essai mais aussi de prestige, le Prix du Jockey Club constitue un test majeur pour les pur-sang, appelés à y démontrer leurs aptitudes à la rapidité et à la tenue, que les éleveurs privilégient.

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