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Camping 2 : retour au flotsBleus

Fabien Onteniente réinvite les spectateurs, après son premier opus de Camping, à retrouver le bande des Flots-Bleus, le plus célèbre camping de France, à Arcachon.

L’affiche reste la même et le casting identique au premier volet des aventures de la bande de juilletistes/aoûtiens débarquant, suivant leur rituel annuel, dans la baie d’Arcachon.

Histoire de camping 2

Légèrement psychorigide, Jean-Pierre Savelli se voit contraint de prendre des vacances. Où peut-il donc débarquer avec sa fille ? Aux Flots-Bleus, cela va de soi, où les habitués arrivent les uns après les autres et font couler à flots jaunes le Ricard. En plein break avec sa fiancée, il se retrouve confronté à Patrick Chirac devenu célibataire, à Jacky de plus en plus rebelle, à Paul devenu nouveau riche bling-bling toujours en tension avec sa femme, et aux apéros, aux histoires d’amours, de rancunes, de dragues qui s’entrecroisent. Ricard !

Succès 2 ?

Franck Dubosc, Richard Anconina, Mathilde Seigner, Mylène Demongeot, Claude Brasseur se retrouvent pour la seconde fois dans ce Camping 2 qui avait attiré, pour le premier épisode, 5 millions de spectateurs dans les salles obscures. Succès inattendu, par conséquent, on prend les mêmes, Gérard Lanvin excepté, et on tourne un deuxième film. Le non-campeur, la pièce rapportée de la bande de vacanciers, arrive et autour de lui tournent les intrigues. On remet ça !

Plus qu’un second épisode, plus qu’un second film, on est proche ici du remake. Jean-Pierre Savelli, personnage coincé, reprendra goût à la vie, à l’amour, aux côtés des gens simples… Un peu simpliste, l’intrigue dévoile des ficelles parfois grossières pour mettre en avant des personnages toujours plus caricaturaux, volontairement caricaturaux, à la tête desquels Patrick Chirac.

Le scénario repose sur une série de sketchs plus ou moins bien réussis. Jacky Pic a encore des problèmes avec le 17, Paul Gatineau s’oppose encore à sa femme, Chirac drague tout ce qui bouge avec ce côté enfantin vaguement attendrissant que le premier film posait déjà.

Les éléments d’intrigues : des espagnols veulent racheter les Flots-Bleus pour en faire un complexe immobilier, ce qui évidemment tournera au drame et les anciens, pleins de bon sentiments, sauveront les lieux avec quelques péripéties du pot de terre contre le pot de fer.

Camping réussi ?

Ce second film est un film de fans. Ils seront ravis. Les autres sûrement un peu moins. Anconina en faire-valoir des stars du film, alors qu’il est en manque de scénario, est assez inélégant face à la brochette de premiers rôles, tous dans des seconds rôles d’ailleurs. Ce film est loin d’être un chef d’œuvre d’humour, mais une comédie à la française, souvent drôle sans être hilarante. Brasseur n’est pas dans son plus grand rôle alors qu’il a une carrière parmi les plus belles du cinéma français. Son père jouait au demeurant aussi en fin de carrière dans des films de seconde zone.

Films de grands dadais qui visiblement s’amusent à jouer, Camping 2, laisse place parfois à un décalage total : un karaoké en plein milieu du film le rend participatif, communicatif, au sein des salles obscures. Le divertissement pur est donc globalement réussi. Mais il faut reconnaître qu’il ne restera pas un grand chef-d’œuvre.

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